Difficile de se mettre dans l'ambiance des fêtes de fin d'année quand l'on voit encore du vert partout et que les températures ne favorisent pas le port de moufles!
Difficile de se mettre dans l'ambiance des fêtes de fin d'année quand l'on voit encore du vert partout et que les températures ne favorisent pas le port de moufles!
Joyeux Noël à tous! Je vous souhaite de passer un heureux réveillon sans Daleks ni Cybermen!
Et si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous dis rendez-vous la semaine prochaine!
En me baladant sur l'avenue (oui ok, je sors) sur le net, je suis tombée sur ce petit "joyau" (je ne suis pas très difficile): un blog dédié aux affiches de films et surtout aux affiches de films alternatives (c'est à dire celles que l'on ne voit jamais dans la rue/le métro/les cinés)! http://fuckyeahmovieposters.tumblr.com/
J'ai fait mon marché ma petite sélection d'affiches que j'accrocherais bien dans mes toilettes (oui parce que je vis dans une dictature dans laquelle seuls les toilettes peuvent être décorés à ma guise (et encore j'attends de voir!)).
Bref, grâce à une petite astuce à laquelle je dédierai sans doute un article, ces petites merveilles décoreront bientôt mes commodités!
Cap Formentor - Nord-ouest de Majorque
S'il y a une chose à ne pas manquer à Majorque, c'est bien le coucher de soleil au Cap Formentor. La lumière est si belle, le relief si particulier, que le dépaysement est total (et cela à 2h d'avion de Paris!).
Majorque
Que faire lorsqu'on a que deux jours à passer à Majorque? Prendre la route de la côte ouest, admirez les montagnes, les oliviers, l'eau turquoise de la Méditerrannée. Rouler doucement vers le nord, voir le jour décliné et brusquement se hâter pour arriver à temps au Cap Formentor.
A suivre...
Ou "Les Turbulences d'une caissière" comme dirait Alexandra Sublet
Aaaaah, aller au cinéma avec des amis! La joie d'être ensemble, de partager son pop-corn, de croiser le regard consterné amusé de l'autre! Mais aussi la joie (immense) de trouver un film qui plaise à tout le monde, à un horaire et dans un cinéma qui conviennent aussi à chacun!
Cela faisait des lustres (que dis-je, des siècles!) que je n'étais pas allée au cinéma. J'ai raté absolument tous les films que je voulais voir (Dream House, Drive, Polisse, Les Adoptés...) et souffre de la tare (car oui, maintenant il s'agit d'une tare) nommée "Jenaitoujourspasvuintouchables" qui me vaut d'essuyer au moins deux "Coooomment??? Tu n'as pas vu Intouchables??? Ah mais t'es trop naaaze! mdr" par jour (I am (almost) not kidding...).
Bref (comme dirait le gars de Canal qui devient de moins en moins drôle de sketch en sketch) (je ne suis pas très gentille aujourd'hui)! Après cette longue diète, j'avais très envie de me faire plaisir et donc d'aller voir un bon film de cinéphile pas consensuel pour un sou.
J'avais donc fait ma petite sélection de films plus ou moins underground, aux sujets allant du "pas marrant" au "pas du tout marrant". Comme ça faisait très sélection Cinéphilo-Suicido-Télérama et que je devais aller au ciné avec une amie, je me suis dit "aller on va être sympa, on va quand même mettre un film un peu plus consensuel dans la liste histoire de" (tout en priant très fort pour que mon amie ne choisisse justement pas celui-là.
Trouvez l'intrus
Erreur fatale! Mon amie (qui n'avait apparemment pas très envie de passer sa soirée devant un film de dépressif) a bien entendu choisi "Les Tribulations d'une caissière".
"Soit" me suis-je dit dans mon for intérieur. "L'histoire est jolie, une caissière qui grâce à son blog se fait connaître, écrit un livre et trouve un job plus épanouissant. En plus il y a Déborah François et Firmine Richard dedans, ça va être un film mignon".
Les lumières s'éteignent, je suis de bonne humeur, "allé ça va être un moment sympa".
Première partie, rien à dire. Les acteurs sont bien, la réalisation est inventive, le rythme bon, une petite comédie légère parfaite pour un jeudi soir.
Les minutes s'égrennent et je me dis que, finalement, ce n'était pas un mauvais choix.
Et puis là, c'est le DRAME! C'est même le double-DRAME!
1- Il semblerait que le scénariste n'ait rédigé que la première partie du scénario et que la seconde ait été confiée aux "soins" de N**** (ma charmante stagiaire j'menfoutiste qui t'aura plié ça en 3 minutes parce qu'il faut bien qu'elle retourne tchater avec Brenda sur Facebook).
2 - Je ne sais pas qui a eu la fabuleuse idée d'insérer ce personnage dans l'histoire. Oui, LUI:
"En acceptant ce rôle, je viens de ruiner ma carrière au cinéma"
Mais pourquoi, pourquoi?? Pourquoi tant de niaiserie haine? N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? (oui parce que LUI là, interprète un comédien qui joue Rodrigue dans Le Cid...) (ça laisse songeur).
Dès son apparition, le film se réduit à une succession de clichés assénés à coup de matraque au pauvre spectateur déjà racketté de la somme de 10 € (et quelques, on ne chipote plus pour ce prix là).
Pour faire un résumé de la chose, ça donne ça (attention, spoil): paf coup de foudre sous la neige/mais qui est cette belle inconnue?/diantre! elle est caissière et moi je suis un pseudo-comédien qui me balade en Rolls Royce et qui vouvoie ma mère/pourquoi cache t'elle qu'elle est caissière? si elle ment sur ça, elle doit mentir sur le reste aussi/oh puis je m'en fous finalement/et tiens comme je sais où elle bosse, si au lieu d'aller l'inviter directement pour aller boire un verre je me déguisais en père noël pour la filer dans les rayons?/je suis très amoureux, c'est pour ça qu'après l'avoir sauvé d'un viol, je m'enfuis en la laissant se démerder avec les flics et le mec en sang à ses pieds/oh puis finalement je reviens une fois qu'elle s'est faite virer, je la supplie, elle dit non 2s, je la ramène chez moi/oh que je joue bien Rodrigue sous le regard de mon adoré!/tiens si on coupait la dernière scène du Cid? Elle est surfaite!/tiens pourquoi dans la salle il y a les clodos qui ont volé les costumes de la pièce et qui ont été ramenés par les flics, portant justement les costumes volés que nous sommes supposés porter en même temps sur scène? (l'est con ce scénariste)/tiens si j'emmenais ma bourgeoise de mère dans une cité faire la fête avec des "gens de couleur" (diantre!) qu'on ne connaît pas? paraît que c'est vendeur depuis la sortie d'Intouchables!
Bref, vous l'aurez constaté, consternée j'étais (et encore, je vous ai épargnés).
Pour conclure et bien que ça me désole un peu de faire une si mauvaise critique d'un film tiré de la jolie histoire d'Anna Sam qui méritait (à mon avis) mieux, voici mon conseil:
FUYEZ!!!
(je tiens à préciser que mon amie qui est du genre très bon public, était tout autant consternée que moi)
Autant certains coins de Venise sont toujours surpeuplés que l'on soit en haute ou basse saison (la place St Marc, le Palais des Doges, le Pont Rialto...), autant d'autres sont désertés dès que quelques gouttes de pluie tombent et que les températures baissent.
A la tombée sur jour, sur le Grand canal, alors que la lumière si particulière du crépuscule baigne les façades des palais, on goûte à la nostalgie de cette ville qui semble être morte prématurément et figée (pour toujours?) dans le temps.
Et pour aller avec cette série, "Riverside" d'Agnès Obél que tout le monde connaît sans doute déjà, mais que j'ai découvert, pour ma part, seulement hier.
Village de Tampaksiring - Centre de Bali
Un de mes plus grands regrets concernant mon voyage à Bali est d'avoir rapporté très peu de photos des Balinais eux-mêmes.
Prendre des gens en photo à l'étranger a toujours eu un côté gênant pour moi. J'ai toujours peur de heurter leurs croyances ou tout simplement de les faire se sentir des animaux de foire dont on veut exhiber les photos de retour au pays.
Je suis donc partie à Bali avec la ferme intention de ne prendre que des photos de "foule" afin de ne pas prendre ce risque.
Tout au long du séjour, cette résolution a cependant été mise à mal par l'attitude des Balinais face à un appareil photo. A plusieurs reprises, certains ont en effet eux-même demandés à être pris en photo.
Néanmoins, mon sentiment de gêne persistait. Ne se donnaient-ils pas eux-même en spectacle pour satisfaire les touristes? Cela leur faisait-il vraiment plaisir d'être photographiés?
Reste que comme je vous le disais, j'aurais souhaiter pouvoir capter avec mon appareil-photo toutes les belles choses que nous avons vu là-bas et en particulier la douceur et l'amour qui émanent des Balinais.
Je me souviendrai toute ma vie de cette journée si particulière passée dans le petit village de Tampaksiring. Les sourires des écoliers, surpris de voir apparaître deux blancs au détour d'une rue ou dans la cour de leur école, la fierté d'un père devant son fils jouant du gamelan, une mère refaisant avec douceur les nattes de sa fille, deux petits garçons rentrant de l'école bras dessus, bras dessous, autant de belles images qui à défaut d'avoir été mises sur papier glace, resteront gravées sur ma mémoire.
Santa Monica Beach - Californie
A défaut de pouvoir flâner dans Paris (non mais vous avez vu ce temps??) et de renouveler un peu mon stock de photos, je vous propose un nouveau saut dans le temps et vous emmène au bord du Pacifique, sur la plage de Santa Monica.
Il s'agit d'une série un peu floue mais que j'aime malgré tout, en raison de ses couleurs douces et du souvenir de cette plage si apaisante.
Nous sommes en mai 2009 et de retour de Las Vegas, ville que j'ai particulièrement détestée. Moi je veux rentrer le plus vite possible dans la douce quiétude de San Diego, le Grand Voyageur, lui, veut faire un crochet par Los Angeles. Je n'en vois pas l'intérêt mais comme d'habitude je me laisse convaincre et prend la bifurcation menant vers la première ville de Californie. Et là, l'horreur... Nous goûtons aux joies du périphérique en heure de pointe et du parechoc contre parechoc à une vitesse relativement élevée (qui avait dit que les Américains roulaient pépères??). Mes mains se crispent sur le volant, mes jointures blanchissent, je commence à lancer des répliques acerbes au Grand Voyageur qui me dit "de faire attention à la voiture devant moi". "Oui mais c'est pas moi qui a eu l'idée splendide de nous mettre dans ce foutoir". Nous décidons finalement de prendre la sortie "Santa Monica".
Et là, nous tombons sur une jolie récompense: une très jolie plage au coucher de soleil, pas grand monde, une fête foraine installée sur le Pacifique, des nuées d'oiseaux... une carte postale parfaite.
Un petit clin d'oeil aux deux grands fans de Nicolas de Stael qui errent parfois sur ce blog (ils se reconnaîtrons ;-) qui, j'en suis sûre, pesteront à l'idée d'avoir vu filer entre leurs doigts le "Nu couché" pour la bagatelle de 7.033.400 € (oui Madame!).
Oui enfin... ça n'est quand même pas mon préféré... et vous?