Le titre de l'article pourrait faire sourire nombre de visiteurs de la fameuse Monkey Forest d'Ubud, j'en conviens.
Attraction phare de la ville balinaise, c'est souvent le premier lieu où se rendent les touristes en mal de verdure, pressés d'aller jeter des cacahuètes à quelques macaques peu reconnaissants.
Certains de mes amis m'avaient déconseillée d'"y perdre mon temps", ayant vu peu d'intérêt à l'endroit, comparé à d'autres sites du centre de l'île.
Oui mais voilà, je suis têtue et surtout, surtout, le Lonely Planet avait su me vendre la Monkey Forest en promettant un lieu aux recoins inquiétants, digne d'un décor d'Indiana Jones. Il n'en fallait pas plus pour me convaincre de faire le détour!
L'entrée de la Monkey Forest était conforme à la description de mes amis: de la jungle (ce qui est déjà très dépaysant aux portes d'une "grande" ville), des touristes australiens et des macaques avachis au milieu de coques de cacahuètes.
(Détrompez-vous, cet animal n'est pas votre ami)
Cependant, une fois passés les flots de touristes à Nikon et les quelques points de vue les plus prisés, la Monkey Forest commence à révéler son côté obscur (ton mystérieux ^^).
Le visiteur méritant aura de plus la chance de pénétrer quasiment seul dans cette partie de la forêt (le principe de l'osmose ne s'appliquant pas aux touristes qui préfèrent tourjours se masser là où il y a déjà du monde), lui permettant de s'imprégner d'autant plus de son atmosphère menaçante.
A lui les statues de sorcières mangeuses d'enfants, de lézards, milles-pattes et autres bestioles attachantes. A lui les faces grimaçantes mangées par la végétation et les temples désertés par les hommes. A lui le monde de Dr Jones!